Qui sont concernés?
Si Madagascar est connu pour ses magnifiques paysages attirant chaque année des milliers de touristes, une réalité économique désolante incitant majoritairement les femmes, notamment des mineures, est dissimulée derrière les images de cartes postales.
Cette forme de tourisme, incluant des rapports sexuels tarifés et pour laquelle certaines destinations sont malheureusement connues, est sanctionnée par l’article 333 ter du code pénal, qu’il s’agisse de touriste « vazaha » ou « gasy ».
Les peines
Selon l’article 335.1 du même code, si le tourisme sexuel est puni d’une peine de 5 à 10 ans d’emprisonnement et d’une amende de 4.000.000 Ar à 20.000.000 Ar, lorsque la victime a moins de 15 ans, l’infraction est punie de travaux forcés à temps.
Peut également être engagée la responsabilité des parents ou autres proches, ainsi que celle des gérants d’établissements ou autres lieux ouverts au public, avec en plus le risque de retrait de licence et de fermeture de l’établissement en question.